Babylone sur Hudson…
architecture contemporaine
La lampe Babylone est sculptée dans le parchemin et le chêne sablé.
Elle emprunte sa silhouette architecturale aux gratte-ciels des grands architectes, ici l’une des dernières réalisations d’Herzog et de Meuron à New York.
L’alternance des deux matériaux crée un jeu « cubiste » très graphique qui fait écho au jeu de facettes de verre et de béton de cette tour spectaculaire.
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placage de chêne naturel brossé
socle en acier patiné
Noblesse du parchemin
La lampe Babylone met à l’honneur le parchemin, qui nécessite le savoir-faire d’un maître en ébénisterie pour préparer les peaux de parchemin, les sélectionner, les tailler puis les coller sur le meuble. A l’origine, le parchemin était utilisé pour servir de support à l’écriture, avant que ne soit inventé le papier. Succédant au papyrus, principal médium de l’écriture en occident jusqu’au VII siècle, le parchemin a été abondamment utilisé durant tout le Moyen Âge, notamment par les moines qui consacraient une grande partie de leur temps à réaliser des manuscrits enluminés. C’est grâce au parchemin que les grands textes philosophiques, scientifiques et politiques de l’antiquité grecque et romaine ont été conservés et diffusés dans toute l’Europe.
Nous utilisons essentiellement du parchemin de chèvre sourcé en France. Les peaux sont patiemment nettoyées dans un bain de chaux, puis polies et blanchies avec une pierre ponce et de la poudre de craie. Avant de pouvoir travailler une peau de parchemin, il faut l’humidifier pour qu’elle retrouve sa souplesse. C’est ce qui permet de l’utiliser pour gainer des formes courbes.

